Ces mots que je t'ai répété à chaque fois que tu me prenais dans tes bras, si fort, comme si tu allais me perdre. Comme si je pouvais t'échapper dans la seconde. Ces mots que j'ai formulé au creux de tes oreilles, au creux de ton cou, au pied de ton âme pour lire dans tes yeux ce désir sans limite...
Aime-moi comme si nous vivions nos derniers moments, comme si les jours aillaient brûler.
Aime-moi comme si tu ne pouvais plus contrôler ta perversion de me faire crier.
Aime-moi comme si le monde implosait de notre jouissance complice.
Aime-moi comme si j'étais tienne, à disposition des plaisirs que mon corps et mon coeur t'offrent.
Aime-moi comme si plus rien n'existait que le lit ou le sol qui nous portent, bien au-delà des murs.
Aime-moi comme si tu voulais me faire sombrer à jamais dans la lumière de ton côté sombre.
Aime-moi comme lorsque ton regard a su me dire que tu m'appartenais pendant ce moment suspendu.
Possède mon cul, mon coeur et mon âme le temps d'une volupté indécente à faire rougir tous les saints. Jusqu'à nous épuiser d'une fusion primale, d'une connivence animale, de frissons épidermiques.
Aime-moi comme quand tu dégages cette mèche de cheveux de mes yeux pour aimer te noyer dans mon regard qui te raconte chaque pêché que je veux jouir avec toi.
Aime-moi comme quand tu m'embrasses à frôler tes lèvres à la commissure des miennes pour me faire languir de ce baiser salvateur.
Aime-moi comme quand tes mains épousent chaque courbe esclave de nos impatiences les plus vicérales.
Aime-moi comme quand ta langue s'envoûte au plus profond de ma bouche au point de me dévorer avant l'heure et de te faire bander de tant de fantasmes à mon contact.
Aime-moi comme quand ton membre se dresse à la simple vue d'un sein que je devrais cacher, d'une fesse que je dandine devant toi, d'une lingerie qu'y t'es destinée, d'une lèvre que je mordille en trahissant ma passion de toi.
Aime-moi comme quand nos mains moîtes se rejoignent en attendant de se balader sur nos chairs haletantes.
Ne crains plus rien, ni l'après, ni ces mots au risque de douleur ou d'autre vocabulaire bien attribué. Souffle ta plénitude. Je ne souhaite qu'être celle qui comble ton désir le plus immense à cet instant, dans toute l'ambition que m'impose cet abandon.
Aime-moi à crier mon nom en silence au plus profond de ton être lorsque tu gémis en mon antre de toute cette fragilité impudique.
Aime-moi comme quand nous ne faisons plus qu'un et que je t'offre tout.
Aime-moi comme quand tu me baises avec tendresse et férocité.
Fais-moi l'amour comme quand tu m'aimes.