Quand mon corps se languit de toi...

Il est des peaux que je ne me lasse pas de vouloir toucher. La sienne est probablement celle qui m'envoûte le plus... Comme une drogue, un appel à le faire frissonner et à embrasser sans compter chaque centimètre.

Son corps m'est parfait. Grand. Fort. Doux. Son regard est intense comme ses lèvres sont gourmandes. Ses soupirs sont rares mais expressifs en silence. Ses mains sont des cadeaux lorsqu'il empoigne mes fesses, lorsqu'il enveloppe ma poitrine, lorsqu'il caresse mon visage, lorsqu'il glisse ses doigts en moi.

Je pourrai passer des heures collée contre sa chaleur, son ventre, ses cuisses. Imbriquée sur lui, en lui. Épiderme contre peau, sensation contre envie. Faire danser mes mains dans son dos, m'agripper à ses épaules lorsqu'il me soulève, retenir mes ongles de le marquer de mon sceau.

Je sais qu'il ne me désire plus autant que je le désire. J'ai conscience qu'il n'a jamais abreuvé sa soif au calice de mon corps et de ma peau comme je l'aurai espéré. Qu'il ne me touche pas à l'infini comme je l'aurai rêvé. Mais mon corps appelle le sien, comme une évidente fusion nécessaire. Mon désir ne s'éteint jamais pour lui, à aucun moment. Au-delà du sexe, c'est l'âme tactile que je suis qui a trouvé son trésor.

Si vous pouviez voir ses yeux quand il brûle d'envies de me faire jouir, de m'entendre, de me soumettre...

Si vous pouviez sentir toute la passion et la tendresse qu'il contient à la simple idée de me savoir amoureuse, désireuse, brûlante, caline et attentionnée...

Si vous pouviez entendre sa respiration se couper quand il ne peut plus retenir son envie de m'embrasser, d'exploser dans un orgasme sincère...

Si vous pouviez toucher... Ah non, ça c'est à moi ! ;-)

Son corps a été mien pendant un temps. Il le sera peut-être encore un jour quand il aura la tête à ça. Et là, je respirai et frôlerai sans limite la peau, le corps, les sens et l'esprit de cet homme dont mon corps se languit à l'infini.

A toi,

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