Jouir de tout pour ne jamais s'arrêter de rien

Jouir.

Jouir de tout.

Jouir encore.

Ce mot est si délicieux, si érotique, si interdit. Fascinant à prononcer, à habiller, à dénuder...

Jouir du quotidien comme jouir de l'exception.

Jouir du plaisir d'un sourire comme jouir à sourire de plaisir.

Jouir du sexe, de la sueur, de l’éreintement des muscles épuisés.

Jouir de la vie à double sens, à triple sens, à partouze ou partie fine.

Jouir pour ne jamais s'arrêter de goûter, de lécher, de sucer, de déguster.

Jouir à baiser.

Jouir à s'aimer.

Jouir jusqu'à ce que le mot résonne ou ne veuille plus rien dire.

Jouir pour retrouver la quête de l'infini délice, de l'esquisse, de l'intouchable fantasme.

Jouir pour s'enivrer jusqu'à tomber, jusqu'au fond du trou de l'abyss des infamies.

Jouir d'amour incontrôlé.

Jouir de plaisirs insoupçonnés.

Jouir en le criant, en le mordant, en le gardant pour soi.

Jouir pour se retenir d'exploser.

Jouir facile... ou non justement.

Jouir classe, sensuel et digne.

Jouir sans suivre les carcans que l'ont nous imposent.

Jouir sans avoir honte.

Jouir de se connaître, de la poésie à l'avilissement le plus sombre.

Jouir d'un moment fantasque et insaisissable pour ne garder que la flamme du souvenir.

Jouir de se brûler jusqu'à l'os à en cramer les ailes de la débauche.

Jouir de son regard, de sa peau, de ses caresses.

Jouir pour lui, pour elle, pour eux qui sont si seuls.

Jouir de partager ces cris, ces soupirs, ces idées.

Jouir à en pleurer, de ne plus contrôler ni corps ni esprit et se voir flotter de liberté.

Jouir comme une putain qui assume, comme une salope moderne.

Jouir comme une prude qui découvre, comme une femme qui se révèle.

Jouir comme un homme sans être bête.

Jouir comme un mâle qui ose être lui-même.

Jouir sous la douche, en elle, sur lui, la main trempée dans la culotte, la gorge asséchée de spasmes.

Jouir dans son pantalon pour ses courbes délicieuses et piquantes.

Jouir de sa déclaration si belle et de nos mains jointes.

Jouir, ma tête sur son torse dans un écrin de solitude partagée.

Jouir sans avoir peur d'être soi même.

Jouir de l'avoir attachée, contrôlée, soumise.

Jouir de l'avoir délivré, libéré d'être lui.

Jouir de l'aimer à en crever et de recueillir chaque preuve de passion.

Jouir de plénitude et de sexe.

Jouir de déguster cette gorgée de douceur au creux de ses lèvres.

Jouir de le voir jouir et s'offrir.

Jouir bordel de merde.

Jouir.

Toujours.

Tag(s) : #sexe, #ôde