Si certains de mes amants, maris infidèles sont plein de bonne volonté et très doués pour nous faire plaisir, deux d'entre eux sont particulièrement endurants. Pas de comparaison d'orgasme ou de plaisir ici, juste une observation que j'ai trouvé fortement intéressante avec le temps ! Qui a dit que l'âge diminuait les capacités sexuelles de ces messieurs ? ;-) Ces deux jeunes quadra font ceinture avec leurs femmes depuis un bon moment, on pourrait donc croire qu'ils sont pressés de passer à l'action, et pourtant au-delà du fait qu'ils aiment énormément faire plaisir à leur maîtresse (moi) pendant des heures sans jamais faillir, la satisfaction est surtout personnelle : ne pas éjaculer pour faire durer la sensation de partage et de possession de mon corps et de mon âme, encore et encore...
Comme expliqué dans mon article "la théorie du moment post-sexe", certains hommes détestent le sentiment qu'ils ont après éjaculation, ce "manque d'envie" de recommencer tout de suite, ce "bad", cette redescente... Alors ils font durer l'acte avec un pouvoir étonnant de concentration.
Je ressens encore l'intensité de F. 40 ans pour chacune de ses caresses, de ses mouvements de bassin, de ses regards, de ses gémissements. Baiser pendant des heures... pardon, "faire l'amour" pendant des heures, est ce qui a fait la différence entre lui et tant d'autres à mes débuts de débauche avec ces hommes en mal de tout. Pas pour son endurance, mais pour son amour de me faire l'amour sans jamais s'arrêter. Me posséder jusqu'à l'épuisement, jusqu'à ce que je crie grâce, jusqu'à ce que nos corps transpirent à en perdre l'équilibre... Chaque centimètre carré de ma peau le fascine, mon cul le rend fou, la sensation de me pénétrer est un véritable cadeau comme il dit toujours. Ne pas s'arrêter, continuer de ressentir ma chaleur, mon excitation, ma sensualité, mes envies... et être celui qui partage mes frissons, mes orgasmes, mes cris... celui qui me fait mouiller, me prend, me retourne encore et encore. Dessus, dessous, debout, à quatre pattes... Un véritable marathon de va-et-viens qui m'a déstabilisée dès le début.
Je me souviens m'être vexée lorsqu'il n'éjaculait pas, lui avoir demandé encore et encore ce que je faisais mal, ce que je pouvais améliorer, ce qui n'allait pas chez moi. Il me répondait qu'il se retenait, que l'envie de me posséder longtemps et de prolonger ce plaisir si intense avec moi était si fort qu'il s'empêchait de jouir physiquement. Mais qu'il avait des dizaines et des dizaines d'orgasmes cérébraux pendant nos longues heures de sexe, que c'était délicieux. Que ça l'est encore plus d'un an après notre rencontre.
Aujourd'hui je n'insiste plus, je ne me vexe plus, j'accepte ce plaisir partagé, qui s'exprime différemment physiquement. Il soupire, il gémit, il jouit de mille façons dans sa tête. Il imagine tout, il ressent tout, mon cul, ma chatte, mes reins, mes seins, mes mains, ma peau, mes lèvres, ma langue... Comme un homme qui découvre tout, à chaque fois. C'est profondément agréable un amant pareil ! F. 40 ans a ce don d'être excessivement amoureux pendant qu'il fait l'amour, d'admirer, de posséder entièrement. Parfois il éjacule, il ne contrôle plus, il se laisse dépasser. Dans ces cas là, la victoire est mienne et mon égo ne fait qu'un tour ;-)
Avec C. 40 ans, le plaisir est différent, au-delà du sentiment physique. Le partage est plus cérébral, les sentiments interviennent plus forts de son côté et ça se ressent quand il me prend, quand il me fait l'amour, quand il me baise. Nous mélangeons le doux et le hard, la passion et la tendresse, les assauts comme les caresses. Ils sont différents et pourtant parfois je réalise leurs points communs... Leur extase sur chaque parcelle de ma peau, leurs envies de me toucher, leur besoin de ressentir. Bordel que c'est extraordinaire d'être la maîtresse d'hommes pareils, tant de confiance en moi, tant de joie de leur donner aussi et d'être la meilleure, celle qui les comblera comme jamais encore ce soir là.
Son envie de me faire plaisir, de me faire jouir, d'être littéralement celui qui arrive à me faire crier comme ça, me faire gémir à chaque fois sans faille, lui permet aussi de se retenir, que ça ne s'arrête jamais non plus. Mais il sait aussi s'abandonner, car la redescente ne lui fait pas peur, au creux de mes bras, il sait que ce ne sera que la première étape avant de partager autre chose de plus sentimental. Parfois, juste après avoir crié son orgasme, il me dit qu'il doit se "rassembler", ça me fait toujours sourire.
Moins d'heures au compteur mais ce n'est pas ce qui compte, le plaisir est là, les orgasmes sont là. Véritable adepte du cunni, C. 40 ans sait comment me faire languir puis jouir tout en "s’économisant", le tricheur ;-) Il sait aussi que j'aime qu'il cède, qu'il s'abandonne... Et il ne se prive pas d'exploser en même temps que moi et mon Xième orgasme. Ce que j'adore !! Le faire venir pendant une longue fellation ou quand je le masturbe est un de nos moments préférés. C'est à un autre niveau que de baiser pendant des heures. Mais avec un BON amant (cf. définition du bon coup) qui aime et peut tenir pendant des heures, c'est toujours agréable de passer toute une nuit, une après-midi, une soirée, un matin, un week-end !
Mais avec des endurants comme eux qui aiment profiter de toutes les sensations, il faut vraiment aimer ça et tenir la longueur. Parfait, c'est mon cas !
Le combat n'est pas à celui qui durera le plus longtemps, je connais d'autres amants non cités ici qui peuvent tenir des heures à bander comme jamais mais qui ne sont pas de bons amants, par manque d'expérience, de rythme, de partage fébrile etc...
Les hommes tels que F. 40 ans ou C. 40 ans ont appris à faire l'amour de cette façon, à donner du plaisir à d'autres et à gérer le leur de cette façon ; pour l'égo, pour les sensations, pour l'expérience, pour la maîtrise, pour la diversité, pour l'amour de l'autre... Pour eux le sexe est un vrai besoin de partage de corps et de sensations avec leur amante, ils font tout pour le plaisir de l'autre... ce doit donc être probablement une frustration de ne plus partager cela avec leur femme et la maîtresse que je suis prend une autre dimension pendant ces heures ensemble.
Tant mieux pour moi ;-)