Fantasme : quatuor lesbien (1/4)

Je me souviens de mes rêves, toujours, bons ou mauvais, intenses ou difficiles. Alors quand je me suis endormie avant-hier soir, je ne savais pas ce qui m'attendait...

Je n'ai jamais vu ces femmes que je suis sur Twitter, malgré nos échanges, nos rires, nos compassions et confidences communes, je n'ai que l'image qu'elles partagent d'elles. Des bouts de corps, de poitrine, de jambes, de lingerie, de hanches, des mots, des attitudes, des personnalités que j'ai crues décerner. Dans mon rêve je ne me souviens d'aucun visage, je crois que mon esprit a voulu les respecter, ne pas leur en inventer, juste visualiser un ensemble, des sensations, leur sensualité et sexualité que j'avais envie de m'approprier. Elles sont quelques miroirs, des échos à mes envies, mon esprit à fait le reste... Voici l'antre de mon rêve lesbien avec @OhCerise @LolaDuboit @Lilou_libertine et @Suz_a_nne !

Elles sont apparues au fur et à mesure, comme entrant dans la pièce où j'étais. Une grande salle, avec une longue table, une baie vitrée donnant sur la ville éclairée de nuit, un très grand lit au centre, avec des barreaux dorés, des draps rouges et mon canapé. Je ne sais pas pourquoi. La pièce était tamisée aux nombreuses bougies, un éclairage intime mais enivrant, aux flammes vacillantes. Je me souviens aussi de cette petite musique de fond, indescriptible mais avec beaucoup de piano et quelques vagues de cuivre, un genre de jazz peut-être.

1ère partie : La douceur de Cerise

Elle s'est présentée devant moi, comme si je l'attendais. Une évidence, je mourrais d'envie de la caresser, de l'initier vraiment, une envie de domination, d'être la maîtresse du jeu avec Cerise. Fine, brune, un brin timide, ce regard pourtant provocateur. Elle cache bien son jeu. Curieuse, inquiète aussi mais me faisant entièrement confiance. Je lui ai pris la main, la guidant vers moi... La touchant naturellement comme une amie... Sur l'épaule, sur ses bras, lui souriant puis laissant glisser ma main sur sa taille, elle riait. J'en profitais pour déposer mes lèvres au creux de son cou, laissant ma main dans son dos, sur ses reins... Elle se laissait faire, tout était tendre. Nous étions debout au milieu de cette pièce puis je me souviens qu'elle m'ai dit "oui". Juste un "oui" lâché, comme un accord. En un instant mon regard changea, je me glissais derrière elle, ses mains ne me lâchaient pas, orientées vers l'arrière pour me toucher également, suivre mes hanches. Mes lèvres dans son cou, à la naissance du lobe de l'oreille, mes mains remontaient de son ventre à sa poitrine que je sentais accélérer légèrement. Toujours derrière elle, je déboutonnais ce chemisier transparent qu'elle avait, fis glisser le tissus de ses épaules, dévoilant sa lingerie. Quelques secondes plus tard seules mes mains et ma bouche couvraient sa peau, son torse, ses épaules, son dos. Je lui enlevais aussi son jean puis lui remis ses talons noirs qu'elle adore. Elle se sent femme, sexy et confiante avec. Si belle, si douce, ce feu caché, cette volonté de découvrir des plaisirs...

Dans mon rêve j'ai eu l'impression de la caresser pendant des heures, chaque centimètres de sa peau, ses grains de beauté, ses jambes, son ventre. Mes doigts l'effleuraient comme on a toutes envies qu'un homme nous découvre comme ça, comme une oeuvre d'art, nous consumer sous des caresses interminables comme si nous étions unique. Elle était allongée sur le lit, les yeux bandés, elle m'avait tout autorisé. Mes lèvres sur les siennes, doucement, mes mains sur son visage, son cou, ses seins... puis descendant sur son ventre, ses hanches, la retournant pour remonter ma langue le long de son dos, la mordillant. Elle lâcha un soupir et frisson... Enlevant délicatement son shorty noir en dentelle, mes doigts, mes ongles frôlaient son dos, la chute de ses reins puis ses fesses... un baiser... puis deux... elle se remis sur le dos. Offerte, prête, envieuse, décidée. Elle plia ses jambes puis les écarta doucement. Nue. Si belle. Même avec une femme, mon instinct de dominante prenait le dessus, pendant un instant j'ai pensé comme un homme bourré d'égo, d'envie de la voir se plier de plaisir.

Je posais mes mains sur son pubis, la caressa doucement juste au dessus du clitoris, descendait sur le bord de ses lèvres, les pinçant légèrement pour faire monter le sang, faisant entrer un doigt à peine 1 cm, juste pour qu'elle le sente. Excitée, terriblement excitée, ses soupirs étaient déjà prometteurs. Juste envie de la doigter comme jamais. Face à elle, je continuais ce teasing autour de son sexe pour faire monter l'excitation, puis de mon autre main, je ne cessais de la caresser.. Les épaules, les bras, les avants bras, les mains, prendre un de ses doigts sur le bord de mes lèvres, la mordiller, continuer mes effleurements sur son ventre, ses hanches, ses cuisses, ses genoux, le creux de ses genoux, ses mollets, ses chevilles... Accompagnant de baisers aussi. Je me souviens de ce moment où je suis devenue impatiente, mon égo repris le dessus, mon doigt passait sur son bouton, titillant plus énergiquement du dessus au dessous, appuyant sur son pubis, et la pénétrant avec un doigt... la sentir se cambrer, puis deux doigts. Poussant vers le bas à l'intérieur d'elle, puis courbant ma main pour qu'elle me sente complètement, ma paume de main frottant sur son clitoris, faisant des va et vient plus intense, pendant de longues minutes, changeant de rythme, ressortant mes doigts, la caressant sur les lèvres, baisant à nouveau sa peau, puis recommençant. Sa respiration était folle, je crois que ça lui plaisait.

Ses gémissements... Elle, les yeux bandés, je la sentais partir. Pendant quelques secondes elles se crispa, je plaquais ma paume sur son clitoris, et collant mon corps au sien, cette chaleur si intense... Je la voulais égoïste, juste profiter du plaisir. Embrassant sa poitrine pendant ces quelques secondes d'orgasme, elle appuya sur ses talons noirs vernis sur le lit, pour se cambrer, accueillant ma main, mes doigts, mes lèvres au plus profond, plus fort. C'était incroyable de la sentir vibrer à ce point, brûlante...

2ème partie : La sensualité de Lilou

Puis d'un coup elle disparue, comme évanouie. J'étais allongée sur le lit puis je la vis. Lilou, assise sur la table, en guêpière, bas noir, un grand sourire. Cette libertine s'impatientait. Je me levais, m'approcha et sans réfléchir, je pris son visage entre mes mains pour l'embrasser passionnément, intensément... Sans surprise elle me rendit mon baiser. Nos langue se mêlaient et je lui mordilla la lèvre inférieur, mes mains glissant sur son cou, ses cheveux...

(suite très prochainement)