"Je veux te baiser dans les toilettes, tout de suite !"... Quel dommage monsieur. Si j'estime être assez libertine ou ouverte d'esprit, j'ai pourtant mes limites. Pas toujours logiques pour eux qui me voient comme l'incarnation de la débauche et de l'interdit, celle qui met un point d'honneur à les satisfaire ou à combler cette frustration grandissante de pratiques non contentées avec Madame... Cela reste pourtant mes choix. Aujourd'hui je me livre un peu plus, car il y a un esprit qui bat sous ce cul !
1. Sexe dans les toilettes
C'est pour moi un non, rédhibitoire. Les lieux m'ont toujours attirée, par le danger de la situation, par l'ambiance, le décors, l'excitation de se faire surprendre, le désir caché... Mais des toilettes restent des toilettes, même celles d'un grand restaurant ou hôtel. C'est l'endroit où l'on évacue tout ce qu'il y a de moins glamour de notre corps humain. J'ai également l'image de celle que l'on baise dans les toilettes, le coup vite-fait, sans forcément d'orgasme réciproque. Une petite pipe, on te retourne, on soulève ta jupe, écarte tes jambes, te fourre, quelques va et vient, les cheveux tirés en arrière, assez intense, violent presque, et éjaculer d'un coup, ou la faire se retourner, montrer ses seins ou sa figure et jouir sans complexe. 5 minutes auront suffit. Le coup facile. Un sentiment que seules celles qui ne se respectent pas le font. Un sentiment totalement personnel, sans jugement. Juste une pratique qui me donnerait une image sale et dégradante de moi. Une pute gratuite finalement.
2. Ejaculation faciale
Je leur parle toujours de désirs, de fantasmes, savoir ce qu'ils aiment, de quoi ils ont envie, du plus simple au plus élaboré, au plus tordu. Au fantasme primaire du mâle lattant. Et je dois avouer que l'éjac faciale est souvent demandée... "Pour essayer tu comprends, sinon je te respecte bien sûr !". Si offrir mon cul, mes seins, mes mains, ma bouche, mon ventre ou mon dos ne me pose aucun souci pour recueillir le fruit de leur extase, ma figure est prohibée. J'aime que l'on me regarde dans les yeux, j'aime les regarder, j'aime que l'on m'embrasse aussi pendant, après. Ouverte mais pas actrice. Nous ne sommes pas dans un film porno où je me délecterais de recevoir ce jet masculin dans les yeux, les trous de nez ou me l'étalerais bien gentillement partout en gémissant comme si l'orgasme était partagé sur cette image.
3. Le fist-fucking
La nature m'a donné 3 trous pour diverses utilisations. Et si j'avoue adorer recevoir mon amant à ces endroits qui me provoquent divers plaisirs, je n'ai pourtant pas une gueule de voie de garage. Certains de mes "galants" infidèles, sont ravis de posséder une petite chatte inexplorée par une naissance, un petit cul offert souvent refusé par Madame et une bouche experte. Les agrandir et dilater au point de remporter le championnat de diamètre pénétrant ou pour le défi d'aller toujours plus loin dans le corps humain, ne me tente pas DU TOUT. Moi qui ai déjà des courbatures après 2h de sport...
4. Me faire traiter de "pute"
Les mots crus ne m'ont jamais fait peur. Certes je suis une femme, donc naturellement partagée entre l'envie qu'on me traite comme une déesse, une princesse de douceur et de beauté, de tendresse et de fragilité... et celle de me faire traiter de petite salope à me pénétrer ardemment sans vergogne. Mais si "salope" ou même "chienne" (à très petite dose) m'excitent, l'image même du mot "pute" me déstabilise. Ce n'est peut-être pas grand chose pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup. C'est donc un mot interdit sous peine tout simplement de me couper toute excitation, même dans la plus folle des situations. Autant prévenir.
5. La bifle
Ai-je vraiment besoin de de m'expliquer là dessus ? Sérieusement... Une bifle ?
6. Les fantasmes scato-uro
"Chie sur ma queue j'adore ça !", oui je l'ai entendu. Tout comme "tu aimerais me pisser dessus ? Une golden shower ?". Je ne juge pas, chacun ses pratiques, ses choix, ses tendances, ses fantasmes, ses travers, ses déviances. Que ça soit récurrent ou un simple délire pour essayer, le jeu avec les sécrétions ne me tentent pas. Certains y voient de l'abandon total que je peux comprendre, mais je n'irais pas jusqu'à ce point d'adhésion. Pas de "Dirty Sanchez" pour moi !
7. Le gang-bang / partouze (plus de 4)
Redéfinissons le gang-bang voulez-vous ? Il s'agit d'un groupe d'hommes baisant (oui car là, c'est clairement baiser, tringler, fourrer, pénétrer, démonter) une seule femme. Etant loin de ressembler à l'actrice Lisa Sparxxx, et même si avoir deux amants pour moi est loin de me déplaire, j'aime encore partager, avoir une complicité avec mes partenaires, plutôt que de n'être que 3 trous vulgairement remplis à tour de rôle à coup de va et viens brutaux et de doubles pénétrations enchaînées sans confort d'aucun partenaire. Le sexe à la chaîne n'est pas fait pour moi. Dans la même idée, la partouze. Il s'agit là d'un groupe qui s'échange et qui pratique avec et à côté des uns et des autres. Le côté exhibitionniste me plait mais toujours dans le but de m'exposer avec MON partenaire... Par contre la voyeuse que je suis serais probablement très excitée par la situation...
8. Le vrai Sado-Masochisme
Au fil des derniers mois, et grâce à mon compte Twitter dédié à ce blog (@moilautrefemme), j'ai découvert de nombreuses pratiques SM qui m'étaient encore inconnues. J'avoue que le domaine ne m'a jamais réellement attiré mis à part le côté domination et cuir, mais fuyant la douleur, même si je suis consciente qu'à un certain niveau d'abandon, elle peut provoquer beaucoup de plaisir et qu'il faut voir, ressentir au-delà du contexte physique, ce n'est pas un monde qui m'attire. Les pinces à seins, les ligottages à marquer pendant 4 jours, les bougies et cires brûlantes, les coups de fouets ou fessées jusqu'au sang, les objets démesurés introduits dans le corps de l'autre, se faire gifler, étrangler, battre, cracher dessus, lécher les pieds de l'autre dans une combinaison moulante insupportable et étouffante avec une boule dans la bouche etc... Non. Par contre si je ne me vois pas le pratiquer, ou à un niveau très soft de bondage et de domination, je respecte ceux qui le veulent. Appelle moi maîtresse si tu veux, on peut jouer à ça, mais je ne serais pas dominatrice de donjon.
Bien sûr, il y a tant de pratiques que je n'ai pas citées et qui ne me tentent absolument pas... Laissons la zoophilie de côté bien évidemment. Pour le reste, tout se discute tant que le plaisir est partagé. Le sacrifice sexuel pour faire plaisir à l'autre uniquement, c'est tellement dépassé ! Le sexe doit toujours rester un partage. Même sauvage, même hard, pour un coup d'un soir, même aux mots crus dans des lieux peu catholiques, la jouissance DOIT toujours être une évidence et partagée, sinon quel est l’intérêt d'avoir des amants ?