Son regard en disait long... Il brûlait d'envie de me toucher... Lentement... Doucement... Intensément... Un repas délicieux, l'ambiance voluptueuse du cabaret du Paradis Latin, de ses jeunes filles dénudées et quelques verres de vin n'avaient pas mis longtemps a nous exciter. Un baiser langoureux et mordant au dessus de la table, une caresse sur le cou, l'épaule, puis une main glissant sous la table et c'est là que tout commence...
Je me souviens de ses doigts longeant mes cuisses, avançant lentement pour me faire frémir... Échanges de regards profonds, coup d'œil a la scène, puis regards croisés a nouveau... Nous aurions pu faire l'amour sur cette table, sur l'instant même, maintenant, tellement l'envie était forte, puissante, enivrante. L'envie de profiter du moment mais aussi de ne pas se mettre de limite de bienséance, a quelques centimètres des autres spectateurs. Nous avions envie de nous toucher, de nous caresser, de sentir l'excitation de l'autre, de deviner les soupirs et la respiration qui s'accélère.
Je me prise au jeu, voulant qu'il aille plus loin, faire plaisir a mon amant, R. 32 ans, ce mari frustré, plein de désir et d'envies coquines... Délicatement, entre deux éclats de lumières sur la salle, je me dandinais sur ma chaise pour enlever ma culotte et lui faciliter l'accès a mon intimité déjà brûlante sous ma robe en dentelle noire... Devinant ce que je faisais, ses yeux me dévoraient... Je me souviens l'avoir vu se mordre la lèvre, cette envie de me posséder, de me frustrer, de me prendre immédiatement, de me voir jouir le rendait fou. Tout comme dans l'épisode de la culotte dans les rues de la ville, il sentait le pouvoir qu'il avait : lui seul savait que j'étais offerte, a la vue et tous, et lui seul pouvait en profiter.
Glissant ses doigts plus loin, entièrement en moi, je lui coinçais la main en resserrant mes cuisses, le laissant me fouiller, bouger, me caresser le clito, me pénétrer le plus loin possible vu la position de son bras, me titiller... Naturellement je me cambrais, bougeais mon bassin, je commençais déjà a gémir... Ses yeux ne fixait que moi, adieu l'ambiance du cabaret, il n'y avait que nous et cette liberté exquise de débauche !
Au bout de quelques minutes, j'étais enivrée de ses caresses, j'en voulais plus mais mes gestes étant limités je restais totalement offerte sans lui rendre la pareille. Il sentit ma chaleur augmenter et retira sa main quelques secondes... Me frustrant complètement, me privant de l'explosion que j'attendais. Sourire aux lèvres, je le suppliais de continuer, et c'est ce qu'il attendait. L'extase de R. 32 ans passe dans le contrôle qu'il a sur le plaisir de l'autre, être a la hauteur pour la satisfaire mais surtout par le lâcher prise de sa partenaire. Qu'elle s'abandonne sans limite, prête a tout.
Extrêmement doué de ses mains, R. 32 ans glissa a nouveau sa main entre mes cuisses brûlantes et très humides, accéléra et réussi a me faire soupirer, gémir, jouir a croiser durement mes jambes de plaisir, a me mordre la lèvre pour éviter de crier sous l'excitation et cet orgasme secret.
Son regard brillait de conquête, il se délectait de me contrôler de cette façon et j'adorais ça !
Quelques instants plus tard après le spectacle, je me glissais a ses côtés a l'arrière d'une voiture de maître. Encore excitée, toujours sans culotte et ne voulant pas perdre ce moment dans la pénombre, j'allongeais mes jambes sur la banquette et par dessus ses cuisses, ouvrant légèrement les miennes et prenant sa main pour lui indiquer le chemin... La proximité avec le chauffeur jetant des coups d'œil furtifs dans le rétroviseur l'a bloqué mais je me suis contentée de sentir ses mains remonter encore et encore le long de mes jambes, ses doigts postés a la limite de mon intimité priant d'arriver vite. Ses caresses m'ont exaltées toute la soirée et nous avons pu enchaîner sur une nuit passionnée dès la porte de mon appartement passée !
Ce pouvoir de suivre son envie sexuelle, de désir, autant qu'on le peut est grisant... Toutes les soirées devraient commencer comme ça... :-)