Ode à la maîtresse-femme

Je ne me suis pas toujours considérée comme une maîtresse-femme. L'image de ce pouvoir naissant entre mes mains m'est apparu lors d'une conversation avec celui qui a déclenché toute cette aventure de chasse aux plaisirs.

Militante de la manipulation par les mots, j'ai toujours aimé jouer avec l'intensité placée dans quelques ponctuations bien choisies, quelques mots découpés, quelques phrases soupirantes et quelques photos suggestives.

Face à des hommes souvent délaissés ou frustrés de jouissance lascives, j'endosse mon rôle de maîtresse à tous les niveaux. Jamais entièrement soumise, toujours donner l'illusion qu'il peut tout faire de vous tout en claquant leur curiosité à coup de propositions perverses qui ne manqueront pas de les déstabiliser dans leur pantalon. Cerveau embrumé par la lingerie Aubade que vous aurez envoyée en photo ou par ce bout d'escarpin à talon surmonté d'un bas galbé, tout le désir est là...

Face à vous, plein d'ardeur, l'homme marié peut vous supplier de prendre le pouvoir, l'avilissant presque à l'attacher, à vous laisser cette domination qu'il exerce au quotidien dans les draps cotonnés de Madame. Le mâle prend alors tout son plaisir à vous laisser le vôtre. Et cette confiance est galvanisante !

Vous, parée de votre plus belle guêpière, de vos talons et foulard en satin dans une main pour l'attacher ou lui bander les yeux, vous ressentez pleinement cette envie de complicité et de désir de s'abandonner dont il vous fait le cadeau suprême. Bien plus que du cul, à ce moment là il recherche ce dont il a BESOIN et non plus seulement envie.

Alterner tendresse et sévérité, subtilité et chauffage en bonne et due forme, sexy et charmant... mon plaisir est dans le leur mais mon contrôle est total. Effleurant la moindre parcelle de peau à baiser, caressant chaque mot cru d'une voix suave bien dosée, il sera à vous. Maîtresse-femme sans douleur ni latex. Cet homme embagué prêt à se livrer pour un plaisir encore inassouvi jusqu'à présent...

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